12 mai 2021: Rien n’est certain dans la carrière d’un manager, sauf la retraite et le burn-out.

Chabot Global Burn-out

Rien n’est certain dans la carrière d’un manager, sauf la retraite et le burn-out.

 

Pour paraphraser Daniel Defoe ou Benjamin Franklin (qui parlaient de la mort et des taxes) : rien n’est certain dans la carrière d’un manager, sauf la retraite et le burn-out.

Pour la retraite (la « mort » du travailleur) , sauf à mourir sur scène avant, il n’y a absolument rien à faire.

Et de toute façon, comme l’écrivait l’empereur-philosophe Marc Aurèle, « bientôt, tu auras tout oublié ; bientôt, tu seras oublié de tous ».

 

Burn-out, une fatalité ?

 

Pour le burn-out (la « taxe » du travailleur), cela est une toute autre affaire.

Est-il vraiment une fatalité inéluctable ? Serait-il possible de faire comme certains qui ne paient pas l’impôt (ou qui suivent la « voie la moins imposée), en éviter ou en édulcorer les effets ? Comme il existe des un paradis fiscaux ( « paradis fiscal », n’est-ce pas un oxymore ?) existerait-il des paradis « laborieux » ?

Comme on le dit bien souvent : « Prévenir, c’est guérir ». Mais sommes-nous, les managers, vraiment prévenus ? Que savons-nous vraiment du burn-out ? Que faisons-nous sur le terrain ? « Parloles, paroles …», aurait chanté la regrettée Dalida

Pour nous permettre de commencer (ou de mieux agir) de nombreux ouvrages existent en la matière.

Bien sûr l’incontournable ouvrage Burn-out de Christina Maslach, ou encore l’excellent Guide du burn-out d’Anne Everard.

Mais, c’est le livre du philosophe Pascal Chabot, Global burn-out, qui retient de nouveau (il était déjà présent dans mon livre Trois burn-out, sinon rien !) toute mon attention aujourd’hui.

 

https://www.puf.com/content/Global_burn-out

 

Une maladie de civilisation !

Ce petit livre (une centaine de pages seulement), qui date de près de dix ans (déjà), offre une véritable dimension existentielle à la problématique. Sans « recettes de cuisine », sans « check-list », il propose une approche philosophique et profondément humaine.

Comme l’auteur l’écrit, « le burn-out est une maladie de civilisation. Nous épuisons la terre. La biosphère est transformée en une ressource. Face à la nature, nous n’avons plus l’attitude de contemplatifs mais d’exploitants qui cherchent en elle ce qui pourrait leur profiter, marquant ainsi toute la planète de leur empreinte ».

Et il continue, « or, cet épuisement prend de nos jours une extension nouvelle. Il atteint certaines personnes qui, dans les pays occidentaux, semblaient préservées des retombées néfastes du développement. Les maîtres d’œuvre deviennent victimes, subissant aussi les effets d’une mentalité d’exploitation ».  

Qu’il est loin l’espoir d’un monde meilleur, celui des idéologues de la civilisation des loisirs.

 

Une maladie de civilisation, pas vraiment !

 

Je ne le sais que trop bien, nos occupations quotidiennes ne nous laissent que trop peu de temps pour la lecture. Alors, plongez-vous directement à la page 19 du livre de Pascal Chabot, au chapitre « Les nouveaux épuisés de Dieu ».

Il y raconte en quelques pages que « le trouble du burn-out a un ancêtre aujourd’hui oublié, dont les caractères aident à comprendre ce qui est en jeu dans cette notion complexe ».

Je ne vous en dirai pas plus, mais sachez que ni vous, ni vos collaborateurs, ne sont les premières victimes de ce mal, qui portait un autre nom à l’époque, mais qui touchait les premiers véritables « travailleurs » intellectuels.

 

Et les cadres des multinationales ?

 

Enfin, pour essayer de vous mettre l’eau à la bouche, que nous dit-il après avoir posé la question : « A quoi pensent les cadres des multinationales lors de leurs réunions quotidiennes ? ».

Que croyez-vous ? Que diriez-vous ?

Je vous laisse deviner ou découvrir dans le livre de Pascal Chabot.

 

A bon entendeur salut,

A mercredi prochain

 

#burnout  #management #philosophie #bonheurautravail #stress #ressourceshumaines. #coaching

Victor de Bock

 

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