21 avril 2021: Dessine-moi un moulin !

Les carnets de mon ami Sancho

Dessine-moi un moulin !

 

Pour fêter le 120ème anniversaire de la naissance de Saint Exupéry, la Fondation Antoine de Saint Exupéry, en collaboration avec Le Labo des Histoires, Learning Planet et l’UNESCO, a eu l’excellente idée de lancer un concours d’écriture « Conversation avec le Petit Prince ».

https://www.fasej.org/remise-des-prix-du-4eme-concours-decriture-conversation-avec-le-petit-prince/

Quelle merveilleuse initiative de proposer aux jeunes de notre époque – celle du Covid – de converser avec le Petit Prince.  

 

Il y a quelques années, l’écrivain et ami, Guy Pierlot, eu – en publiant son ouvrage Les carnets de mon ami Sancho – une idée quelque peu similaire.

https://www.fr.fnac.be/a13237155/Guy-Pierlot-Les-carnets-de-mon-ami-sancho

L’auteur, belgo-espagnol, fait revenir Sancho Panza sur terre. Le fidèle compagnon et écuyer de Don Quichotte du livre de Miguel de Cervantès, revient sur terre, et nous livre, dans un carnet de notes, ses impressions du monde actuel.

Il traverse 23 différents « pays » de notre monde globalisé, allant du Pays des Gloires Éphémères à celui des Langues de Bois, en passant bien sûr par celui de la Finance et même celui de la Surconsommation.

 

Deux autres pays doivent tout particulièrement nous intéresser en cette période de pandémie. Celui de la Santé Obsessionnelle, et celui des Langues de Bois.

 

Le pays de la Santé Obsessionnelle

Dans le premier, les frontières sont fermées pour celui qui ne montre pas patte blanche. Trop de cholestérol, et vous passez devant le tribunal qui déclare « vous êtes un étranger, un primitif, de ceux qui mangent de la graisse, du sucre, de pommes de terre cuites à l’huile et toutes ces choses barbares (…) ».

 

Le pays des Langues de Bois

Dans le second, les routes sont sinueuses bien que le pays soit parfaitement plat. Un pays, nous dit-il, où les gens « perdent pas mal de temps à essayer de trouver de nouveaux mots pour exprimer leurs idées. Ils perdent même tant de temps qu’ils en oublient que pour faire avancer une société, ce sont surtout les idées et non pas seulement la manière de les exprimer qui sont importantes ». 

 

Le pays de l’après la pandémie

Bien sûr, dès que la pandémie sera derrière nous, nous pourrons reprendre le cours de notre vie, ou faire quelques détours, même emprunter de nouveaux chemins, voire créer de nouveaux pays ; pourquoi pas ? Mais, il nous faudra quand même traverser ceux si bien décrits par Sancho, tels que celui du Sport Business (bien avant le projet de Super league), celui de l’Éducation (bien avant les cours « à distance »), ou encore celui des Apprentis Sorciers (bien avant l’entrecôte fabriquée par une imprimante 3D).

Où arriverons-nous ? Et pourquoi pas au Pays de l’Altruisme. Celui, où, « les hommes et les femmes s’acceptaient comme ils étaient » ?

 

Alors, tant que nous sommes confinés, et que les frontières sont totalement ou partiellement fermées, Sancho nous invite à voyager dans un imaginaire-surréaliste. De quoi nous préparer à sortir de cette foutue crise sanitaire, mais par la bonne frontière et par le haut.     

 

A bon entendeur salut !

A mercredi prochain.

 

ps : interview Salon du Livre de Genève

https://www.youtube.com/watch?v=yq5cwEZClto

 

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Victor de Bock

 

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