17 février 2021: Confinement, burn-out, chômage …. Une existence provisoire à durée illimitée !

Viktor E Frankl

Confinement, burn-out, chômage ….  Une existence provisoire à durée illimitée !

Il y a quelques mois, le journal Le Monde titrait :

«  Le livre est un refuge »

https://www.lemonde.fr/culture/article/2020/08/06/le-livre-est-un-refuge-en-librairie-le-sursaut-des-ventes-et-la-solidarite-des-clients_6048267_3246.html

 

 

« Lisez ! »

Les livres sont là, non seulement, pour nous permettre de nous évader, mais aussi pour nous aider à comprendre, réfléchir et agir. Mais comment faire vis-à-vis  d’événements que l’on a jamais vécus ou même pas pu s’imaginer ? Ulysse, lui-même, voulant rentrer à Ithaque pour retrouver Pénélope après dix années de guerres effroyables, ignorait tout ce qui l’attendait.

Des scientifiques nous avaient pourtant prédit l’une ou l’autre pandémie. Des scénaristes nous offraient, depuis belle lurette, des films de science-fiction plus vrais que nature.

Peut-être est-ce le moment de relire La Planète des Singes, de Pierre Boulle (auteur également du livre Le Pont de la Rivière Kwai) ou 1984 (Big Brother), de George Orwell ?

 

« Agissez ! »

Ou ne faut-il pas tout simplement faire comme se le suggère Marc Aurèle : « Laisse là les livres ; cesse de te disperser. Cela ne t’est plus permis (…). Tu n’auras pas le temps de lire tes propres mémoires, ni l’histoire de l’ancienne Rome et de la Grèce, ni les extraits d’auteurs que tu avais réservés pour ta vieillesse », … et faire place à l’action ?

 

« Déconfinez les esprits ! »

A voir ce qui se passe dans les cabinets des psychiatres et psychologues, on pourrait crier «  Les esprits d’abord, les corps ensuite ! ». En cette période de pré-déconfinement, nombreux sont ceux qui ont encore cette horrible impression d’être privé de leur liberté. Tout se confond : liberté de circuler, liberté du culte, libre-arbitre … même liberté de penser.  Est-ce qu’une sorte d’ « état d’esprit de prisonnier » se serait emparé de nous ?

 

« Dé-burnoutisez ! »

Tout cela me rappelle une période personnelle pénible : celle de mon burnout. Je l’appelle « mon » parce que, ce n’est pas comme la varicelle ou la grippe, chaque burnout est une histoire personnelle.

https://www.fr.fnac.be/a13237160/Victor-De-Bock-Trois-burn-out-sinon-rien

Heureusement, un petit livre m’a accompagné : Découvrir un sens à sa vie, de Viktor Frankl.

https://www.jailu.com/Nos-auteurs/frankl-viktor-e

Viktor Frankl, rescapé des camps de la mort, nous dit : « C’est la liberté spirituelle – qu’on ne peut nous enlever – qui donne un sens à la vie » ou encore « il est clair, en dernière analyse, que ce que devenait le prisonnier était le résultat d’une décision intérieure et non celui des circonstances auxquelles il était soumis ».

Il utilise une expression, au sujet des prisonniers – et également des chômeurs – qui pourrait peut-être s’appliquer aux « confinés » : l’existence provisoire à durée illimitée.

Cette existence provisoire aurait non seulement des effets dévastateur sur la perception du temps, mais également sur le sens de la vie. Et il reprend à son compte ces paroles de Nietzsche : « Celui qui a un pourquoi qui lui tient de but, de finalité, peut vivre avec n’importe quel comment ».

En conclusion, pour ceux qui désespèrent encore, cette remarque de Bismarck, citée par Frankl : « La vie, c’est comme chez le dentiste. On croit toujours qu’on n’a pas encore vu le pire, et pourtant le pire est passé ».

A bonne entendeur salut !

A mercredi prochain.

 

 

#burnout  #bonheur  #covid   #deconfinement

Victor de Bock

 

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